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Proust, terme levé *
Pastiche
Volume: 70 pages; 2 chapitres
Exergue:
« La force d’un écrivain, c’est de suggérer la matière d’autres livres que les siens. »
Maurice Bernadolome
4ème de couverture:
En 1910, sollicité par Marcel Proust (qui ne sait pas encore qu’il
entame une longue série de refus éditoriaux), le journal Le Figaro,
après bien des atermoiements et malgré ses promesses, néglige
de publier en feuilleton une première mouture de Du côté de chez Swann.
Il ne serait donc peut-être pas indigne du Gorafi qu’il corrige le tir,
en publiant ce long pastiche. Qui ne déplairait sans doute pas, non
plus, à la S.A.M.P.**, puisque – à la différence des textes que j’avais
présentés à deux de ses concours annuels – celui-ci est fait avec
de vrais personnages de « La Recherche », comme on dit d’un
yaourt qu’il contient « de vrais morceaux de fruits ».
Les personnages, donc, comme les piliers des fondations de la
grande œuvre, sont ici repris avec leurs caractères, mais, quitte à
soutenir de nouvelles thèses, aucune scène de Proust, terme levé
ne se trouve dans à la Recherche du temps perdu...
Je n’ai pas retenu de la définition du pastiche l’option de lourdeur
et de grotesque dans l’imitation du style : c’est un pastiche
amoureux, comme il y a des dictionnaires amoureux. Ce texte a
donc de l’allure, du moins celle d’une longue digression proustienne.
* Anagramme absolue de Le Temps retrouvé.
** Société des Amis de Marcel Proust
P.S. le 18 mars 2024
Hélas, hélas ! Je ne fais que voir, à la nième lecture, ce qui m'avait échappé lors des n-1 lectures précédentes : une répétition malheureuse, page 46.
Au lieu d'écrire : « masquer sous un masque de drôlerie...» il eût mieux valu écrire : « panser sous un masque de drôlerie...»
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